Nos stages d’été 2025
De la menuiserie et bien plus
Journée portes ouvertes
Rencontre - découverte - nouveaux projets
Viste de Construcity
Une sensibilisation aux différents métiers manuels
Festival babel de tremplin asbl
Des accessoires de théatre en bois réalisés par les jeunes
Stage de menuiserie pour enfants – été 2025
Un stage inédit et riche en réalisations
Fête de l’iris
Un événement riche en rencontres
Notre journée portes ouvertes le samedi 14 juin
Au Piano Fabriek, Rue du fort 35, Saint Gilles, Bruxelles, salle "Zabriesky"
Carnaval 2025 : Un stage bois pour les 8 à 13 ans
Ingénierie bois à la façon de Leonard de Vinci
Un stage bois pour les 6 à 10 ans
Création d'une ville imaginaire
Un stage à la maison en plus ASBL
Découverte du travail à la chaine
ça philosophe!
Lorsque les jeunes travaillent le bois, ils se sentent à la fois puissants et fragiles. Ils peuvent transformer la matière, mais elle peut aussi les blesser. Clouer, scier, raboter : ils apprennent à fraterniser avec ces mouvements naturels de la création. Ce faisant ils se rapprochent peut-être de ce que Prométhée nous a offert : avoir le pouvoir de produire, tout en restant prudent avec ce que nous en faisons.
On prépare notre débat philosophique...
L. a 7 ans et a désormais une ceinture jaune pour l’utilisation des outils de l’atelier. Il plane de joie ce jour où il l’a acquise. Une joie qui n’est pas une euphorie factice, mais une longue série d’ateliers dans lesquels il a lentement trouvé sa place, lui qui a été renvoyé de deux écoles pour un comportement survolté et inadapté. Ce qui me plait est de le voir alors déambuler dans l’atelier. On croirait qu’il se met à faire quelque chose, mais il oublie ce qu’il fait sur un coin de table et disparait loin quelque part dans sa tête. Il déambule encore, parlant tout haut, butine de l’inspiration à différents endroits de l’atelier et semble savourer une joie intérieure.
Cette façon d’avoir besoin de n’être qu’à moitié là, à cheval sur un imaginaire débordant et dans un atelier créatif et sécurisé, c’est le lot de beaucoup d’enfants. Il se passe tellement de choses dans la tête de ces gamins que les forcer à travailler sur un but précis serait les couper de soi.
un Atelier en audio
J. vient de fabriquer une masse d’arme, c’est-à-dire un long bout de bois savamment taillé avec des clous qui dépassent. Un outil pour faire des trous me dit-il.
Ça ressemblait surtout à une arme. Il me fait penser à ces premiers humains trop intelligents, d’une intelligence qui mène à un artisanat de guerre, et inéluctablement s’installe en dominant.
Je lui explique que ce nouvel outil qu’il a inventé ne pourra pas sortir des locaux car trop dangereux.
Cette façon d’avoir besoin de n’être qu’à moitié là, à cheval sur un imaginaire débordant et dans un atelier créatif et sécurisé, c’est le lot de beaucoup d’enfants. Il se passe tellement de choses dans la tête de ces gamins que les forcer à travailler sur un but précis serait les couper de soi.
V. au début des ateliers était un peu récalcitrant. Il avait déjà fait deux ans auparavant deux ou trois ateliers et les ouvrages de ce début étaient les mêmes. Petit à petit toutefois, en en ayant discuté, il s’est investi dans les ateliers.
Il s’est investi au niveau du cadre, qu’il défendait, mais aussi au niveau des ouvrages à réaliser.
J’ai appris de sa mère qu’il est légèrement dyspraxique, c’est à dire que la coordination des gestes est difficile.
Il a pourtant bossé dur, s’étant donné la mission intime de gagner en compétence. Le courage de ces enfants m’épatera toujours.
Combien d’adultes décident de réellement travailler leurs difficultés ?
Aujourd’hui ce fut du maquettisme. Le point de départ était une coque de bateau sur base de touillettes et de branches de noyer. Naturellement, le groupe se met au travail.
T. évidemment au bout de quelques minutes se sent « appelé » à faire autre chose. J. est toujours très scrupuleux.
L. quant à lui est plus concentré que d’habitude, il va au bout de son bateau et est très content, d’autant plus que ce bateau l’année passée, sa sœur ne l’a pas fait !
L. démarre alors une discussion avec moi sur la mythologie grecque. Il cite tout ce qu’il sait des dieux du panthéon. J’embarque le groupe. Et depuis leur établis, les yeux rivés sur leur ouvrage, tous se mettent à citer des noms de dieux romains, grecques, scandinaves. Travailler de ses mains et réciter sa mythologie la joie au cœur, voilà quelque chose qui pourrait inspirer des enseignants.
des nichoirs en Ecole de devoirs
Créer son propre jeu en bois géant
Du mobilier urbain dans les marolles
Pour les habitants et par les habitants
Un panna soccer en bois
Les jeunes construisent leur propre arène de foot !
Nous étions au festival de forest
Un réflexion collective sur l'école...
nous étions au festiv’Art
Jouer ensemble c'est bien, construire le jeu c'est encore mieux !
Un projet d’ateliers bois itinérants
Un vélo-cargo pour transporter nos ateliers !
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